Chaque 1er mardi du mois, Magic Ciné, le ciné club des Magiciens de la Nuit propose une soirée à la salle de la Concorde de Valmont avec projection d’un film court métrage suivi d’un film long métrage.
20h00 Court métrage
20h00 Projection du long métrage
A l’affiche ce mois-ci: « Raoul Taburin »
Un film de Pierre Godeau (2018)
Acteurs principaux:
Benoît Poelvoorde
Edouard Baer
Suzanne Clément
Synopsis :
Raoul Taburin est un spécialiste en réparation de vélos et un véritable expert en la matière. Il peut dépanner le moindre grincement suspect grâce à son oreille affûtée qui détecte toute anomalie. Mais il cache un secret qui le hante : malgré sa grande expertise en matière de mécanique de vélo, il ne sait pas faire de vélo lui-même. Enfant, chaque essai de bicyclette se soldait par une chute immédiate, car il lui est impossible de trouver l’équilibre. Quarante ans plus tard, il ressent encore cette incompétence comme une véritable malédiction. Malgré ses efforts répétés pour mettre quelqu’un dans la confidence, chaque tentative est un échec qui tourne souvent au drame. Une légende s’installe même : Raoul Taburin serait un véritable casse-cou sur sa bicyclette, une sorte de génie de la voltige, adulé de tous. Malgré lui, l’imposture s’installe.
Un jour, un photographe spécialiste du portrait méticuleux, Hervé Figougne, vient s’installer au village. Il projette de figer chaque famille sur une photo parfaitement construite. Un matin, vient le tour de Raoul, qui n’a plus d’autre choix que de se soumettre à une descente en montagne à vélo pour immortaliser ses prouesses sportives…
Critique :
C’est un film remarquable.
Le réalisateur a eu l’excellente idée de mettre en images une histoire de Sempé.
C’est frais, très émouvant, sensible, d’une grande humanité et très agréable à visionner.
Cette histoire est un enchantement.
Dans un monde de douceur Benoit Poelvoorde, cache un ‘horrible » secret…Lui réparateur de vélo, n’a jamais su faire de vélo…..Pour l’atmosphère et la poésie, on pense au film « les enfants du marais, ( Jean Becker, 1999) » ….on est bercé des mêmes petites histoires à la campagne, avec le calme et la lenteur de la vie, que berce souvent le soleil, et les sourires des habitants du petit village…