Magic ciné : La légende du pianiste sur l’océan

© Tous droits réservés
Date :
Prix :
3€
Complément :
Pass sanitaire et port du masque obligatoires
Lieu :

Salle de la Concorde

12, rue Louis Barbier
76540 Valmont

+ Google Maps

Chaque 1er mardi du mois, Magic Ciné,  le ciné club des magiciens de la nuit propose une soirée à la salle de la Concorde de Valmont avec projection d’un film court métrage suivi d’un film long métrage.

Déroulement de la séance:

20h00: accueil et projection du court métrage

20h30: projection du long métrage

Suivi du pot de l’amitié et moments de partage (suivant contrainte sanitaires)

A l’affiche ce mois-ci:  « La légende du pianiste de l’océan »

Un film de Giuseppe Tornatore

Un des machinistes du paquebot ‘Virginian’, découvre un bébé abandonné. Il l’adopte et l’élève comme son propre fils et le baptise « 1900 ». L’enfant se révèle doué pour le piano et devient mondialement réputé comme étant un virtuose. Des producteurs tentent de l’enregistrer et de le faire partir en tournée dans le monde entier, mais 1900 refuse de quitter son navire. Lorsque le Virginian est condamné à être dynamité, 1900 disparaît dans l’explosion.

Date de sortie : 12 janvier 2000 (France)

Réalisateur : Giuseppe Tornatore

Musique : Ennio Morricone

Adaptation de : Novecento Pianiste Fo Bi

Titre original : La leggenda del pianista sull’oceano

Pays de production : Italie

Critique cinématographique:

Ce film est un poème, qui peut être autant drôle qu’émouvant, mais avant tout fondamentalement beau. Tim Roth est parfait, et la musique est à la fois l’emballage et le sujet principal de ce film.
On nous livre une vision du monde à travers les yeux de 1900. Une vision qui devrait être limitée, restreinte et appauvrie par les propres limites physiques que représente le navire dans lequel se cloisonne le personnage, mais cette vision se révèle finalement bien plus étendue, bien plus attractive que ce à quoi on s’attendait. Le navire qui aurait dû être un étau se révèle avoir été un écrin, non pas limitant mais protégeant 1900 de l’avidité et de la noirceur du monde extérieur. Ainsi donc le monde ne lui apparaît qu’à travers l’idée idéalisée qu’il s’en fait à travers ses lectures qui tiennent plus des contes et poésie que de la réalité crue. On observe bien que les seules fois où le monde extérieur est venu se frotter à 1900 sur son navire, il ne lui a apporté que déceptions, mieux vaut donc l’idée qu’en a 1900. Et on se surprendrait à vouloir parfois nous-même oublier ce que l’on sait de notre monde et de ses bassesses pour partir naviguer par les mers dans un cocon d’isolement.